A la première étape de la mise en œuvre de l'Accord de Paris -et avant d’en assumer la présidence- le Maroc a participé à la cérémonie de signature de haut niveau qui a eu lieu à l'Organisation des Nations Unies le 22 Avril 2016.
En accueillant la prochaine conférence mondiale sur le climat COP-22 à Marrakech, le Royaume du Maroc a présenté son communiqué à l’Assemblée Générale. Soutenu par une ambitieuse contribution décidée au niveau national, le Maroc est en voie de dépasser ses objectifs d’énergies renouvelables pour 2020 afin d'atteindre plus de 52% de capacité de production d'électricité renouvelable dans son mix énergétique d'ici 2030. Afin que ces objectifs soient contraignants à échelle planétaire, l’ensemble des pays devront intégrer « l’Accord de Paris » au sein de leur système juridique, par voie de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion. L'accord entrera en vigueur lorsqu’un minimum de 55 pays, représentant au moins 55% des émissions mondiales l’auront rejoint. Cette cérémonie à coïncidé avec la Journée internationale de la Terre nourricière.
Les objectifs principaux de l’accord de Paris sont :
- Confirmer l’objectif de maintenir le seuil d’augmentation de la température au dessous de 2°C et tendre vers 1,5°C d’augmentation comparés aux niveaux de températures préindustriels.
- Demander aux pays de définir leur contribution en 2020
- Obliger les évaluations, inclusives d’une transparence non-contraignante pour montrer si les pays atteignent leurs objectifs.
- Allouer du financement afin de permettre la sauvegarde des Etats insulaires, les plus menacés par la montée des eaux, sans attribution de la responsabilité ou impliquant des nations en particulier devant les indemniser.
- Création d'un fonds de 100 milliards $ par an, non inclus dans l'accord, comprenant les engagements pris par les pays riches et le secteur privé, pour compenser le coût de l'évolution technologique et de la détérioration du climat dans les pays pauvres
Le plan entrera en vigueur 30 jours une fois ratifié par le nombre de pays nécessaires. Aucune nation ne peut s’en retirer avant trois ans, et ce, seulement après avoir donné un préavis d'un an.